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Les allergies...


Sans remonter à une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitreeeee, nous nous orienterons à une ère où nous sucions les cailloux dans la cour de récréation et nous avions, de temps en temps, droit à des bains de bouche pour désinfecter la résultante de nos actes, les aphtes. Nous supportions un climat pas toujours agréable, des piqûres de moustiques et une tape derrière la tête parce que nous avions fait des bêtises ou manqué de respect. Dorénavant, une éducation surprotectrice pour le sur-confort dû au 21e siècle, l'aseptisation et les normes alimentaires, nécessaires je le conçois, mène une société générationnelle à l'abus et aux déséquilibres naturels. Depuis quelques années, les allergies alimentaires ont explosé. Je ne négocierais pas sur les allergies réelles, diagnostiquées par des tests ordonnés par un médecin, mais les nouvelles allergies. Allergies au bœuf au veau, carottes, poireaux, allergie mortelle au persil, oui au persil, à tous les fruits imaginables ou non. Allergie mortelle à l'oignon, au végétarien qui mange de la volaille et au végétalien qui adore les yaourts. Vous pensez que j'exagère alors demandez aux restaurateurs, aux grosses structures qui, sur des services de 500 couverts, se retrouvent avec des listes de 150 personnes allergiques. Le mot allergie à pris la place du "je n'aime pas". Soit, mais que deviennent les vrais allergiques. D'une position d’exception avec une surveillance importante sur leur santé, ces personnes atteintes d'une réalité handicapante deviennent d'une banalité affligeante. Derrière ces comportements individuels égocentriques du confort avant tout, la structure humaine du comportement alimentaire entraîne un comportement général, bien plus destructeur sur la programmation neuronale. Le fait de limiter la curiosité et d'avoir une ouverture très restreinte déconnecte les fonctions cognitives entre les neurones.Les connexions de nos neurones sont optimales à l'âge de 3 mois. Par la suite, l'ouverture d'esprit, la curiosité, l’intérêt, les découvertes proposées par les parents, frères et sœurs, amis, voisins, soit la tribu qui nous entoure, nous permettent d'avoir un panel de possibilités illimitées. Toutes les capacités du cerveau ne demandent qu'à s'exprimer si on leur laisse la possibilité de le faire. Si vous n'aimez pas la lecture et que vous le criez haut et fort, vos enfants considéreront que la lecture n'est pas importante et nécessaire et les connexions entre neurones du plaisir de la lecture ne resteront pas connectées. La musique, l'art, l’intérêt linguistique en visionnant des films en VO, l'alimentation, le goût de l'effort sont des exemples primaires des limites que l'on s'offre à soi-même et à tous ceux qui nous entourent.On peut penser aussi, grâce à nos croyances urbaines, qu’une fois adulte, tout est donc défini pour toujours. En effet, ces légendes qui indiquent que les neurones ne se régénèrent pas à partir de 20 ans et que le changement est donc plus possible. Pierre Barthélémy, journaliste scientifique a écrit dans le journal le Monde le 21 juin 2013 ceci :« Les résultats de l'expérience menée sur plusieurs dizaines de personnes âgées de 19 à 92 ans, qui avaient légué leur corps à la science, ont été publiés le 6 juin par la revue Cell. Ils confirment de manière éclatante et indépendante ceux de 1998. Surtout, ils montrent qu'il existe deux populations de neurones au sein de l'hippocampe : ceux qui ne sont jamais renouvelés, y compris quand ils meurent, et ceux qui le sont. Ces derniers comptent pour 35 % du total. Ils sont remplacés assez lentement puisque 1,75 % d'entre eux le sont chaque année, ce qui correspond à environ 700 neurones par jour dans chacun des deux hippocampes, lesquels sont décrits, par les auteurs de l'étude, comme des "mosaïques de neurones de différents âges". Ces chercheurs ajoutent que même si elle diminue au fil des années, la neurogenèse ne semble pas connaître de chute spectaculaire avec l'âge. En revanche, l'étude ne dit pas pourquoi cette partie spécifique du cerveau produit de nouveaux neurones mais elle note que, chez les souris adultes, la neurogenèse est associée aux capacités d'adaptation cognitive… » article complet ici.Les nouvelles allergies, un scénario inquiétant sur l'ouverture aux autres... une vision limitée de nos croyances sur nos propres limites qui nous empêche de saisir toutes les capacités et ressources qui nous échappent. Alors, faites confiance à cette partie qui sait...

Emmanuel


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