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Identitaire "être"


Extrait du Recueil "Coach et Thérapeute" Sabouret Emmanuel 2014.Il peut arriver à un coach de perdre pied. Cela m’est arrivé. Je me suis demandé qui j’étais vraiment, après avoir évolué si loin de moi-même. J’ai compris alors que je ne m’étais pas éloigné, mais révélé.Mes confrères dans l’apprentissage nommaient mes interventions en disant… c’est du « Manu »… que dire, « c’est Manu »…Mes clients me disaient souvent « vous êtes drôle ». Au début je me questionnais sur ma crédibilité à recevoir, si les clients me prenaient pour un clown en faisant « du Manu ». Alors j’ai cessé de l’être. Les résultats n’étaient pas meilleurs, plus personne ne me disait que j’étais drôle. Je ne trouvais plus drôle non plus, ce que je faisais. Moins d’enthousiasme, moins d’énergie, mes séances étaient bien moins performantes. Je réfléchissais beaucoup plus aux techniques et à l’analyse à faire du moment. En voulant être la personne que je pensais que les clients voulaient voir, je perdais le rapport. Les séances étaient très longues pour moi et ennuyeuses. Les mots ne coulaient plus aussi facilement et je ne voyais plus dans le regard des clients, cette reconnaissance. Vous savez ce regard que vous envoie une personne, celui qui vous traverse de gratitude que mille mots ne pourraient exprimer.J’ai douté à poursuivre l’activité, épuisé par la lourdeur des processus qui ne me ressemblaient pas. Je me racontais des histoires avec mes filtres et mon interprétation…Lors de mes doutes, j’ai tenté de me créer un personnage qui finissait par me tirer vers le bas.Et puis un jour un déclic. Fatigué de ne pas être heureux et de ne plus voir le sourire des personnes qui m’accompagnaient. Fatigué d’entendre mon entourage me demander ce qu’il m’arrivait, si j’allais bien, que cela les inquiétait, que ce n’était pas drôle et qu’il avait hâte de retrouver l’ancien « Manu »… La prise de conscience significative qui permet de comprendre que rien n’est hasard et tout est apprentissage.Être drôle, c’est révéler une technique qui me permet d’accélérer la transe et la confusion. L’humour donne confiance et une certaine complicité. L’humour, c’est aussi insidieux, le client sourit à toutes les situations et se trouve pris au dépourvu lors du changement de ton et de rythme du praticien. Le client est pris dans l’engrenage de confiance de bien-être, de « yes set » qui permet de tirer souplement sur les rênes et de guider l’attelage sans forcer… simplement en étant ce que je suis. En ayant confiance, le client suit les inductions et les métaphores et les assimile rapidement…Lorsque le coach se révèle, il est ce qu’il est, avec son comportement, son côté atypique et il l’assume. L’humour peut être remplacé par la douceur, le charisme et tellement d’autres qualités qui appartiennent à chacun et qui en font sa spécificité.Je suis heureux de dire que je fais partie de ces Hypnothéra-coach atypiques non conventionnelles. Je n’ai pas la moindre peur de bousculer les codes. Je suis, j’écoute mon intuition et je fais toujours confiance à la partie qui sait. Rester humble et être un simple guide pour accompagner son client à atteindre l’objectif qu’il désire. Le rendre indépendant et autonome, doivent rester les seuls objectifs de l’accompagnant, en un mot, le respecter en sachant le choquer pour lui permettre de voir autrement. Il arrivera que les efforts portés n’atteignent pas l’objectif de la personne, n’hésitez pas, sans honte, de recommander votre client à un confrère.J’ai très souvent entendu dire, il n’y a pas de mauvais clients mais des coaches pas assez flexibles... Quand la résonance du vécu est si proche de la vôtre, et même si vous sortez vous-même de votre zone de confort sans résultat, n’ayez pas d’ego… recommandez la à un autre.Vous ne pouvez pas créer un personnage qui n’est pas vous, qui ne sent pas la réalité, la passion et l’intégrité. Pour donner confiance, il faut avoir confiance en soi et croire au bon fondé de sa pensée et de ses actions sans influencer ou orienter comme le ferais un gourou. Mais vous n’avez pas le droit d’être une machine, sans humanité car le processus a été créé par une personne qui croyait, avec ses propres filtres et valeurs… La réalité appartient seulement à celui qui la regarde...Faites confiance à la partie qui sait...

Emmanuel

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