Les réseaux sociaux, les écrans, la période Covid encouragés par une société stimulée à outrance par des scientifiques autoproclamés, transforment les attentes d’accompagnement et de relation d’aide.
Le coaching, l’hypnologie et d’autres professionnels côtoient aujourd’hui les limites de l’éthique d’une santé mentale réservée à la psychologie.
TENSION
Comme la médecine, qui est encore confrontée à l’ignorance et entraine les services d’urgences dans un goulot d’étranglement, la santé mentale est confondue avec la maladie mentale et sature les services en psychologie.
L'administration publique appelle la population à se rendre chez leurs médecins de famille, (pour ceux qui ont la chance d’en avoir un) ou dans une clinique sans rendez-vous s’il n’y a pas urgence en la demeure.
Il serait tout aussi intéressant, d’éduquer la population sur ce qu’est une maladie mentale. Il est nécessaire de comprendre que la santé mentale est aussi la normalité des hauts et des bas de l'existence. Les interrogations et les baisses de régime, de morale, d'inquiétudes et d'incertitudes peuvent être accompagnés par des professionnels de l’accompagnement en relation d’aide.
La RITMA (Regroupement des intervenants et des thérapeutes en médecine alternative et complémentaire) est une association qui travaille fort au sein de la reconnaissance des thérapeutes certifiés, non adhérents à un ordre.
Les représentants RITMA ont créé une certification MARA (Métier d’accompagnement et de relation d’aide) qui offre une formation afin de valider tous les professionnels certifiés dans une approche fondée, et reconnaitre le niveau de connaissance et de pratique de chacun, d’éthique et de déontologie.
MARA est donc une reconnaissance validant le sérieux, la sécurité et les qualifications du thérapeute en relation d’aide.
C’est un énorme pas en avant, qui va, je l’espère, permettre de nous ouvrir les portes des entreprises et les aides aux employés.
Les super infirmières endossent aujourd'hui des interventions, jusqu'à aujourd'hui, réservées aux médecins.
Alors réfléchissons aux problématiques réservées aux psychologues qui pourraient être soumis aux intervenants en relation d'aide, et qui ne sont pas de la maladie mentale.
Le bureau RITMA communique déjà avec les ordres professionnels, qui pourront certainement percevoir l’aide que nous pourrions apporter, à une population insécure en pleine progression.
ET ENSUITE ?
Ce n’est qu’une première étape pour le mieux-être, car le pansement posé cache une rééducation qui se fera par l’apprentissage et la compréhension des comportements cognitifs.
Il existe des formations et des ateliers pour comprendre comment fonctionne le cerveau, ses algorithmes, les liaisons synaptiques, les comportements et les émotions, comment les faire évoluer, les changer et gérer la sérénité.
Malheureusement, les priorités du bien-être ont la mèche courte et octroient une heure à l’apprentissage de soi, avant de passer à autre chose.
Les arguments de ; manque de temps, trop occupé, trop compliqué ne tiennent pas devant les avantages engendrés par la connaissance de soi. Les normalités au mal et au bien-être, des évolutions possibles et de l’engagement a besoin de temps pour un changement durable.
Lire pour apprendre et se tenir à jour de l’évolution des découvertes scientifiques est une bonne chose. Ne pas pratiquer est à l’encontre du fonctionnement cérébral pour intégrer les connaissances. Seul l'essai erreur permet d'évoluer et d'encoder les connaissances pour devenir automatique. La répétition et la discipline sont essentielles à une connaissance solide et sereine.
Connaitre ne veut pas dire savoir, seule la pratique confirme la connaissance.
Savoir qu’il est plus prudent de rentrer la tête lorsque l’on tombe, afin de rouler sur l’épaule, ne veut pas dire que vous êtes capable de le faire.
QUESTION
L’interrogation que je pose aujourd’hui est :
Comment intéresser les humains à approfondir leurs connaissances, et devenir autonomes lorsqu’un problème de santé mentale se répètera ?
Imaginez qu’à l’école, nous apprenions simplement à nous servir d’une calculatrice sans apprendre à compter. Nous ne pourrions pas nous déplacer sans calculette, car nous en aurions besoin de nombreuses fois par jour.
Ne pas comprendre le fonctionnement du cerveau, c'est se promener avec un mal-être, des incompréhensions et des questionnements. Ils sèment une analphabétisation qui atteint des sommets.
Se connaitre, c’est d’abord comprendre comment notre cerveau a été programmé, nos comportements contextualisés, se dissocier des problématiques et les accompagner, apprendre à écouter les autres et à accepter les différences.
Connaitre son cerveau, c’est comprendre le mimétisme des neurones miroirs, le désir du désir de ce que désire l’autre.
Comprendre que posséder n’est plus le but ultime du cerveau, mais d’être l’autre.
Notre cerveau pense bien faire en nous manipulant par ses intentions, alors communiquer avec lui, c'est changer sa perception pour évoluer et avancer ensemble.
Remettre la communication et la connaissance de soi comme priorité créera un nouveau lien d’appartenance et d’empathie entre les êtres humains.
Faites confiance à la partie qui sait…
Emmanuel
Auteur, Hypno-coach exécutif certifié et conférencier,
Emmanuel accompagne des particuliers et des dirigeants d’entreprise dans leur évolution.
Tantôt thérapeute, coach PNListe, enseignant ou mentor, il permet à ses clients de comprendre et d'intégrer les connaissances des fonctionnements des biais cognitifs.
Spécialiste du stress et du sommeil, il aborde tous les problèmes qui pourraient créer un trouble, comme la communication, les désirs de changements et d’engagements, les émotions, les fractures de vie personnelles et professionnelles.
Bien accompagné et parfaitement défini, Emmanuel considère que l'organisation, la discipline et la persévérance sont à la portée de tous.
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