La colère
Le monde du 21e siècle reste identique aux siècles précédents avec la différence de l’évolution technologique.
Ces technologies scientifiques médicales et de communication font évoluer les connaissances cent fois plus rapidement qu’il y a quelques années et demandent à chacun d’avoir trop souvent une pensée unique.
Les guerres se répètent avec les atrocités qui en découlent, et les réactions à chaud s’affaissent aussi rapidement qu’un soufflé.
Les bons penseurs cachés derrière leurs masques de sages projettent une obligation d’être dans l’empathie sans cesse à la recherche de la perfection d’aimer son prochain dans le non-jugement et de lui souhaiter tout le bonheur…
Stop !!! Arrêtons de nous mentir. Nous sommes humains avec des émotions guidées par un ego qui demande à évoluer. Il n’est pas possible d’aimer tout le monde ni d’être aimé par tous. Les émotions nous guident et s’expriment par des symptômes qu’il est bon d’écouter.
Ne pas accepter sa colère, c’est refouler un besoin qui ne fait que s’amplifier et finit par atteindre comme un volcan, une explosion inévitable.
Prendre le temps de s’arrêter sur ce sentiment, c’est écouter une évolution en marche, un changement de perception sur soi-même. Utilisez la colère comme un moteur positif de changer soi-même, d’aller plus loin dans ses projets, d’innover dans la différence.
Ouvrir son esprit sur ses capacités et son imagination permettent d’avancer sur la raison du moi profond, de ne pas être le mouton de la pensée unique.
Le dire, c’est bien, mais le faire est différent. Entrer dans l’action de prendre la colère comme un ami plutôt qu’un ennemi demande une dissociation consciente de l’émotion. Cette action demande aussi de sortir de sa zone de confort, d’arrêter de rejeter la faute de la colère sur les autres et de quitter le chemin lisse qui mène à la frustration.
Changer les autres qui n’ont rien demandé n’est pas possible. Vouloir les changer, car leurs valeurs ou compétences viennent frapper à des portes que vous n’avez pas ouvertes n’appartient qu’à nous. Changer soi-même dans l’évolution qui vibre à l’intérieur sans rechercher le politiquement correct permet de grandir, de restructurer les priorités et de prendre conscience qu’il n’est pas nécessaire de suivre des chemins de pensées académiques imposés par des bons penseurs.
Regarder sa colère et s’en dissocier permet d’ouvrir une nouvelle communication avec ses propres désirs, d’entrer dans l’action et d’accepter que la colère soit le déclencheur du changement.
La colère réfléchie, entraîne de nouvelles stratégies de nouveaux objectifs qu’il est bon de définir avant d’entrer dans l’action. Observer sa position dans le changement est inévitable afin d’apercevoir le rôle réel de l’intention de changer. Le changement commence par une contemplation de l’émotion, puis une préparation de projection au changement avant d’entrer dans l’action du changement. Les phases de changement dans le changement afin de s’ajuster aux nouvelles émotions et le maintien du changement, seront elles-mêmes l’acceptation de nouvelles émotions qui permettront de nouvelles évolutions.
Je salue ma colère et les vôtres que vous allez accepter pour cette nouvelle année en sachant qu’elles nous pousseront à être meilleurs !!!
Faites confiance à la partie qui sait…
Emmanuel