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Blog hypnose

Cerveau - la matrice émotionnelle comportementale

Anxiété, comportement, émotion, mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond ?!


Pourquoi faut-il toujours une explication à tout ?


Comment cela pourrait être plus simple en acceptant qu’il n’est pas nécessaire de tout conscientiser, pour avoir des solutions ?


Je vais vous expliquer comment la matrice est programmée et comment l’accompagner à faire son travail, pour retrouver un équilibre émotionnel.


L’hypnose permet de mettre en lien, si c’est nécessaire, l’émotion primaire qui crée des distorsions, avec l’évolution des apprentissages. Le cerveau à la capacité de mettre à jour ce qui ne vous convient pas, en se laissant guider par l’émotion qu’il a symbolisée par le passé.


Le traitement des émotions se fait en grande partie lors du sommeil. (RTS info médecineNaître et grandir)




Tous différents et pourtant


Je ferai très court dans cette première partie. Il est important tout de même de déterminer l’évidence, avant d’évoluer dans une complexité notoire.


Qui y a-t-il de plus différent qu’un être humain face à un autre être humain ?


Tout individu est différent pas ses comportements, ses croyances et ses valeurs qui forment son identité.


Tout vient bien entendu de sa culture et de l’environnement qui l’a élevée. Même avec ce concept, deux personnes éduquées de la même façon auront enregistré les mêmes évènements, mais avec une perception et interprétation différentes. Elles développent donc des états émotionnels variés.

Ces émotions programment la matrice et créent des protocoles de comportements et de croyances, qui peuvent être similaires ou à l’opposé.


Si vous avez des enfants, vous les élevez avec le même schéma et pourtant, vous ne vous adressez pas de la même manière à l’un ou l’autre. Vous changez votre structure d’approche et de communication, car vous savez qu’ils ne perçoivent pas vos demandes de la même façon.


Ils ont beau être élevés ensemble, ils ne garderont pas les mêmes souvenirs. En vous exprimant par un refus ou par un manque de reconnaissance, l’un pourrait trouver ça normal, alors que l’autre pourrait avoir l’impression d’être rejeté, incompétent, abandonné, voire ne pas avoir sa place.


Nous prêtons attention aux réactions de nos enfants pour les accompagner alors que face à un adulte, nous considérons qu’il doit avoir la capacité à surmonter notre comportement, mais malheureusement… c’est rarement le cas.




Qu’est-ce qui fait que le cerveau émotionnel de l’adulte fonctionne comme celui de l’enfant ?


Chaque citoyen est unique avec des particularités remarquables et exclusives.


Ce qui peut paraître sans intérêt pour l’un peut être apeurant ou drôle pour d’autres.


La puissance de l’émotion va créer dans le cerveau des liaisons mémorielles plus ou moins importantes, encodées par des marqueurs visuels (image), des sons (auditif), des goûts (gustatif), des odeurs (olfactif), un toucher sur le corps ou un ressenti interne (kinesthésique).


Les encodages créent un programme qui s’enclenche automatiquement lorsque le cerveau perçoit un élément sensoriel, qui lui rappelle une émotion passée.




Faites le lien


Lorsqu’une maison est construite, des fils électriques sont tirés dans les murs pour se connecter aux prises ou aux interrupteurs. Lorsque vous avez besoin de lumière, quelle que soit la pièce dans laquelle vous vous trouvez, vous avez l’automatisme d’appuyer sur l’interrupteur. Votre cerveau a appris qu’un interrupteur vous donnait de la lumière lorsque vous en avez besoin, et à force de répétition, vous n’y pensez plus. Votre cerveau perçoit que vos yeux voient moins bien et le programme de confort de lumière, contracte les muscles de l’épaule et du bras pour activer l’interrupteur !


De la même façon, ne vous est-il jamais arrivé de vous lever dans votre salon, puis vous demander pourquoi vous vous étiez debout, et vous rendre compte que vous avez soif ?


L’hypothalamus a perçu le manque d’hydratation et a agi avant que vous ressentiez le besoin. Vos apprentissages sont donc encodés et se modifient avec la mise à jour de vos connaissances.


L’émotion a aussi joué son rôle dans les apprentissages de l’expérience, et peut être légèrement neutre ou du moins elle a été traitée pour avoir des réponses et compréhensions aux interrogations. Le cerveau a fait des liens et a créé une sécurité à la situation.




Faisons une pause


Résumons un instant en faisant un lien entre le cerveau et l’ordinateur.




Pour l’instant, vous connaissez tous cette analogie entre le cerveau et l’ordinateur.


Maintenant, l’homme a ce plus, appelé émotion, qui crée une énorme différence.


La programmation de l’ordinateur est basique; je tape sur mon clavier et il inscrit la touche qui a été enfoncée. Si je double-clique sur un programme, il va s’ouvrir sans que je sache comment, et je ne veux pas le savoir. Il y a rarement des erreurs dues à l’informatique qui répond uniquement à la commande faite par l'homme, sauf… si le programme est obsolète, ne peut plus être mise à jour ou entre en conflit avec les autres programmes.


L’émotion crée des protocoles plus complexes que des 0 et des 1, mais fonctionne de la même manière, si elle ne répond pas à la commande faite, elle est en conflit !!!


Avec un ordinateur, c’est simple. Vous désinstallez le programme pour en télécharger un autre et pour aller plus vite, vous le boostez avec de la mémoire et de la vitesse.


Il n’est pas encore possible d’ouvrir un crâne et de faire des soudures avec les liaisons neurologiques.



Reset


Lors de mes consultations, mes clients me demandent régulièrement de faire un « reset » de leur cerveau. Pour cela, il est nécessaire de savoir où se trouve le « bug » dans le programme. Il est courant de rencontrer une émotion qui n’a pas été traitée et qui a créé une erreur de compréhension et d’interprétation dans le passé.


Le cerveau vit le vide comme s’il manquait une ligne de code dans une application. Le résultat est le bug !


Le fonctionnement du cerveau est dirigé par la perception que vous avez de votre vie, du monde qui vous entoure à travers vos filtres qui généralise, omet et distord la réalité. Il crée une structure de ce que vous aimez ou pas, de vos croyances qui renforcent vos valeurs et font ce que vous êtes, votre identité.


En vieillissant, vous restructurez vos croyances et vos valeurs pour évoluer dans la société et vos désirs, mais vos comportements encodés par les émotions restent les mêmes.


Qui n’a jamais rencontré un ami d’enfance et l’a reconnu par sa démarche ou sa façon de se tenir, ses manies et son attitude ?


L’émotion crée un comportement qui évolue selon le résultat de l’impact qu’il a eu sur les autres, et sur l’atteinte du résultat recherché en agissant ainsi.


La perception d’un enfant est bien différente de celle d’un adulte.


Ce qui fait peur à un enfant, peut-être d’une grande banalité pour un adulte et pourtant, l’encodage comportemental émotionnel reste le même.


La raison est simple. Une émotion forte sans solution qui n’est pas traitée, crée une insécurité, un gouffre de ligne d’encodage qui n’a pas été écrite. Il n’y a donc pas de solution; l’émotion tourne en boucle et se réfugie dans le système reptilien. Il lui reste 3 possibilités : figer, combattre ou se sauver.


Sans solution, le trauma s’installe…



Comment faire un « reset » de ses émotions limitantes ?


Il est compliqué de le faire seul, car l’automatisme qui vous limite dans votre vie n’est pas conscient et difficile à intellectualiser.


Autant l’interrupteur est à disposition, autant l’émotion primaire qui l’a installé est enfouie sous d’autres expériences et vérités, qui servent d’argument à la personne, pour se rassurer.


Imaginez qu’avec votre expérience et votre maturité, vous reviviez l’expérience qui a créé le problème; vous agiriez autrement et auriez la solution pour procéder différemment.


Comprenez que s’il manque une ou deux lignes de code, vous ne pourrez pas retrouver l’évènement primaire et le connecter à l’évolution de vos apprentissages pour avoir la solution et passer à autre chose.




Évènement primaire


Travailler sur ses émotions n’est pas un jeu et il est important d’être accompagné par un professionnel, qui saura vous garder en sécurité.


L’émotion primaire est encodée avec des métaphores; des évènements racontés par un enfant de 6 ans maximum. Sa vision du monde n’est pas la même que la vôtre aujourd’hui. Il s’agit d’être guidé dans une symbolique qui permet de prendre contact avec ce monde qui vous a échappé.


La mémoire conceptuelle apparaît à partir de 3 ans environ. Vous ne pouvez pas mettre des mots sur les évènements avant cet âge. Les souvenirs que vous pensez avoir sont une réalité qui vous a été rapportée. Avant cet âge, la mémoire est émotionnelle et sensorielle, encodée par une partie de votre cerveau, qui n’a pas accès à la conscience.


Alors, prenez soin de faire le tri dans ce que l’on vous raconte, ce n’est qu’une réalité et non la réalité.


Prenez au sérieux ce que vous pourriez déterrer comme évènement émotionnel lorsque le travail se fera. Il est bon d’être serein pour ne pas créer d’autres problèmes avec d’autres réalités.


Je vous proposerai dans une autre chronique, des outils pour faire face à des émotions répétitives et développer une autre perception de la réalité inconsciente.


Prenez soin de vous et faites confiance… à la partie qui sait !


Emmanuel






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