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Hypnose et placebo


Cette machine entre nos oreilles donne réalité à ce qu’elle regarde.

L’effet placebo est la réaction naturelle sans molécule active extérieure, à ce que nous acceptons comme croyance.

L’effet nocebo représente les effets secondaires à une prise d’agent placebo.

Nous entendons parler de placebo lorsque la médicamentation est en jeu.


Cet effet est psychologique, il n’est pas nécessaire d’avaler un cachet non actif pour parler de placebo…


Le cerveau est dirigé par les croyances que l’on accepte comme une évidence. Nous pouvons regarder quelqu’un se blesser et vivre la douleur en grimaçant et en détournant la tête. Notre représentation cognitive de l’évènement donne réalité à notre corps. De même, regarder une pâtisserie en vitrine peut nous faire saliver (neurones miroirs), la digestion se met en route en imaginant le plaisir à manger ce dessert.

Ce comportement peut s’agir aussi d’un effet placebo. Il n’y a pas d’ingestion de nourriture et pourtant le cerveau croit manger.


Le placebo est donc une réaction automatique d’encodage de réalité accepté inconsciemment, suite à des processus de causes à effet :

- J’ai entendu dire que les résultats étaient extraordinaires (qui a dit ça? – Quels sont les résultats ? Dans quelles circonstances ?)

- La science dit que cela n’est pas normal (qu’est-ce qui n’est pas normal ? Qui est la science ? C’est quoi la normalité ?).


Il devient intéressant d’observer les exceptions aux croyances qui nous limitent. Comme je le dis dans le TEDx de 2019, toute croyance se confronte à une autre croyance, qui démontre la même chose et pourtant, une seule est vrai dans l’instant ou elles se produisent en même temps, mais une seule être démontrée.

L’autre croyance qui n’est donc plus vraie apporte l’exception à la normalité.

À ce moment précis, l’effet placebo se retrouve confronté au doute et ne fonctionne plus. (Voir référence – Médecin anglais Albert Masson, 1952, Ichtyose congénitale).


L’hypnose fonctionne au départ comme un effet placebo. Le lâcher-prise, l’ouverture et l’acceptation de mettre de côté ses croyances, permet de laisser les liens cognitifs faire des liens et trouve les solutions les plus simples et les meilleurs. À force de répétition de sensorialisation, les synapses émettent des molécules, qui finissent par l’intermédiaire des protéines à créer de nouveaux chemins neuronaux. Ce placebo devient une réalité pour soi et pour les autres en observant les nouveaux comportements.


Il y a une dizaine d’années, le pourcentage de l’effet placebo représentait 33% de la population réceptif des tests pratiqués en laboratoire.

Aujourd’hui, la tendance sociétaire nous oblige à prendre parti, quel que soit le sujet. Nous n’avons plus le choix d’avoir un avis mitigé, d’observer sans être dans la nécessité de passer à l’extrême, ce qui fait que nous avons plus de difficulté, à voir l’exception à la règle de nos croyances.

Les liaisons cognitives se brident et placent l’Homme dans un cadre de manipulation soumise.

Alors que seulement 33% des personnes ressentaient l’effet placebo il y a quelques années, certaines études recherchent comme celle présentée dans l’article suivant démontre l’augmentation excessive de la place de la manipulation sociale en ce début du 21e siècle.


L’effet placebo est une réalité très intéressante dans la sensorialisation d’un objectif ou un défie de vie, autant qu’elle apporte un confort à celui qui l’emploi !!!


Faites confiance à la partie qui sait…


Emmanuel


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