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Blog hypnose

Hypnose et PNL : « je t’aime, moi non plus » 2/2


De nombreuses spécialités naissent chaque jour et peuvent se fondre dans la PNL. Prendre le temps de les étudier permet de faire des liens avec les techniques existantes.

Les contenants sont les mêmes, mais les contenus sont différents. Les mots interprètent les croyances qui sont les souches des valeurs, qui donnent cours à la perception de la réalité de chacun.


Professions en développement et accompagnement personnels



Étudier une multitude de spécialités, ouvre le champ des possibilités de faire des liens avec votre expertise.

Par contre, cela apporte une connaissance de surface et une compréhension hâtive des techniques. Personne n’est bon en tout et il vaut mieux être un expert en une technique, que d’être moyen en rien.


Lorsque j’ai commencé à étudier les structures et les techniques de la PNL, je vivais le syndrome de l’imposteur.

La PNL m’a attiré par ses présupposés qui ouvrent la voie à toutes les possibilités. Malheureusement, le cadre de l’enseignement international ne me convenait pas.

Les protocoles peuvent être enseignés de façon trop rigide, où le cadre de la psychologie, avec lequel elle a été créée, évolue rarement avec les connaissances des neurosciences.


Je me suis trouvé enfargé dans un vocabulaire PNListe, et dans un cadre cognitif, qui ne laissait pas de place à la systémie et l’évolution des découvertes cognitivo-comportementale neuronale.


L’atmosphère des formations, avec l’objectif de développer l’empathie, l’écoute de l’autre, l’acceptation des cartes du monde des participants à ces formations, prenait beaucoup de place lors des cours. Le sucre et le miel remplissaient les bouches à outrance de manière ridicule. Pour ma part, sans jouer cette règle du jeu, je devais accepter cette béatitude d’un amour profond pour chacun, afin de ne pas être exclu du groupe.


Lorsque que quelque chose ne va pas dans la vie, je pense que la réalité de la transformation par le mouvement, ne se trouve pas dans la zone confort de la compréhension, mais dans la nécessité de placer l’élève ou le client dans une zone d'inconfort.

La PNL n’est pas un jeu, mais une boite à outils pour atteindre l’objectif que la personne n’est pas capable d’atteindre seul. Il recherche des solutions et pas forcément à être conforté dans son mal-être. Pour bien utiliser les techniques, il faut les vivres. Elles nous bousculent, mais nous font avancer, apprendre, comprendre le chemin qui est nécessaire pour évoluer.



Un tout


Depuis de nombreuses années, je pratique l’hypnose. Je suis fasciné par Milton Erickson depuis plus de 30 ans.

Mes recherches et mes études en hypnologie me permettent de faire des liens d’une grande simplicité, avec les dernières recherches en neurologie. Bien entendu, ce qui s'avère vrai aujourd’hui ne le sera pas forcément demain, mais ce qui est vrai aujourd’hui suffit à démontrer le travail effectué dans l’atteinte, d’un objectif, dans l’instant.


La PNL m’a apporté des techniques de compréhension et d’intervention, que je ne possédais pas dans les formations, que j’avais suivies en hypnose ericksonienne.


Lorsque j’enseigne la PNL et l’hypnose, il m’est impossible de dissocier les deux. Enseigner ces deux techniques séparément serait enseigner la PNL sans le travail de la sémantique générale d'Alfred Korzybski, la grammaire générative et transformationnelle de Noam Chomsky, les enseignements de Fritz Perls et de Virginia Satir ou le langage de Milton Erickson.


Il est classique de trouver lors de formation en PNL deux ou trois jours de formation en hypnose. Au bout de ces quelques heures, les futurs coachs certifiés en PNL pensent être capables de travailler avec les outils de l’hypnose.


Au-delà du langage de Milton, l’hypnose est un moyen de communication qui crée le rapport, dirige le regard et la perception du sujet, apporte une confusion ou une saturation afin d’utiliser les outils de la PNL. C’est ensuite qu’il est possible de travailler en profondeur, d’intervenir avec des suggestions cachées, d’induire une autre réalité, dans le but de changer la carte neuronale, que beaucoup appelle l’inconscient. Il ne s’agit pas de faire une technique d’hypnose, mais d’utiliser les techniques de l’hypnose dès la prise de rendez-vous, et tout le long de la séance.



Le corps


L’inconscient est l’ensemble des automatismes qui font le sujet, ses croyances, ses valeurs, sa perception du monde à travers ses filtres. Ses automatismes sont ancrés dans le corps qui est régi par un système qui fait des liens sans cesse, en puisant dans ses apprentissages passés, afin de faire au mieux et au plus simple.


Comme l'explique Antonio Damasio (médecin, professeur de neurologie, neurosciences et psychologie) dans son livre « Spinoza avait raison », un nombre incalculable de stimuli viennent percuter la peau. Ils poursuivent leurs chemins le long du système nerveux avant d’atteindre les neurones dirigés vers le tronc cérébral. Les stimuli sont transmis aux hémisphères et sont interprétés. Le stimulus atteint les récepteurs de la peau, environ 120 millisecondes, avant qu’il atteigne le tronc cérébral.


Antonio Damasio démontre que nos fonctionnements sont régis par les émotions qui créent des interrupteurs, des déclencheurs automatiques. Installés dans le corps, ils s’activent à chaque fois qu’ils perçoivent une ressemblance avec une similitude de mémoire du passé. Ils s’intègrent comme des protocoles comportementaux tout au long de l’existence du sujet. Ils évoluent et se construisent par les émotions vécues à chaque instant.



Structure profonde


Les prédicats enseignés en PNL sont la partie visible de cet iceberg dont nous sommes bien loin d’avoir perçu la profondeur.


L’hypnose permet de percevoir le langage profond de la réalité du sujet (le langage du corps) et de gagner un temps record dans le changement, en passant directement par l’émotion qui a encodé le déclencheur.


En PNL, nous parlons des structures de la personne. Le travail effectué peut se faire plus facilement en travaillant le plus rapidement possible sur la structure profonde. C’est elle qui est la source des mécanismes automatiques comportementaux. Il s’agit de travailler avec ce qui régit les automatismes : le corps.


Pourquoi s’en priver ?


Tout professionnel sait qu’en changeant les ancrages, il est possible de changer la perception émotionnelle. Seulement, ces ancrages sont bien plus profonds qu’un simple prédicat calibré dans un état de confort. Le changement se fait dans l’inconfort du mouvement, là où la réalité exprime le langage de la structure profonde.


Il s’agit donc de mettre en place rapidement un état de conscience modifié pour échanger avec la partie qui possède la capacité du changement.


La PNL est une formidable boîte à outils d’intervention et l’hypnose est un traducteur de langage qui parle la même langue que cette structure profonde.


Il ne s’agit plus de connaître la PNL ou l’hypnose il est nécessaire de devenir PNL et hypnose.



Les émotions


La force du coach est son identité et son habileté à dépasser les limites qui lui sont propres définies par ses croyances. Avoir des bonnes bases en neurologie comportementale et connaître la thérapie provocatrice, entre autres, permet de mettre en pratique une sortie de zone de confort rapide, et donne la potentialité de mettre le client en mouvement, pour atteindre un changement.


La confusion et la perte de structure, accompagnées du fameux « rapport » (= état de confiance inconsciente ou le client vous suivra au bout du monde), permettent de guider un sujet à vivre de manière sensorielle un objectif défini. Les sens sont les sources des émotions, et je vous rappelle qu’elles sont les "encodeurs" de nos comportements.



Nous avons beau être des êtres émotionnels, nous ne sommes pas nos émotions. 


Les événements qui ont créé les émotions, ne se passeraient pas de la même façon aujourd’hui avec votre expérience. Il se pourrait même que le sujet ne prenne même pas conscience de l’événement qui avait pu le limiter à l’époque.

Cela signifie que les émotions limitantes encodées du moment, qu’il vit à répétition, ne sont pas les siennes, mais elles appartiennent à une partie de celui qu’il était. Ses comportements continus à agir sans les connaissances acquises avec le temps.

Si je parle d’émotions limitantes, c’est que je pense qu’il n’y a pas d’émotions positives ou négatives. Toutes les émotions sont nécessaires et ont une raison, une intention positive, un gain secondaire.


Les émotions sont nos amies, elles nous préviennent que quelque chose nous convient ou pas. Elles nous aident et nous encouragent, elles sont de ce fait aidantes, ou nous alertent d’une difficulté de perception de la conjoncture actuelle. Elles sont donc limitantes dans l’instant. S’arrêter un moment pour l’écouter et définir son message permet de reprendre le contrôle.



Quatre langages


La confusion perçue par les intervenants entre l’association et la dissociation est souvent mal comprise. Nous sommes des êtres émotionnels et nos comportements, nos encodages fonctionnels, sont générés par nos émotions qui appartiennent au passé.


Se dissocier d’une émotion vécue lors d’un événement, c’est s’associer à une autre émotion ou un autre espace-temps. Le fait de se dissocier d’un événement émotionnellement fort permet de prendre du recul et de s’associer à ses apprentissages et à sa maturité.


Il n’est pas question d’oublier un événement, mais de se dissocier de l’état émotionnel qui a construit une réalité autour de l’événement. Oublier une aventure, c’est supprimer une partie de soi, de l’apprentissage qu’il y a à en tirer. Rejeter une émotion, c’est se rejeter soi-même


De la même façon qu’il est possible de travailler sur la douleur chronique en hypnose, en diminuant les informations nociceptives sur le cortex cingulaire antérieur, il est possible de créer une nouvelle perception de sensation plus agréable à l’encodage émotionnel limitant.


Il s’agit d’accompagner le sujet à observer l’événement en dehors de l’émotion limitante. En sécurité, le sujet pourra alors associer une émotion aidante d’apprentissage, qui créera un nouveau schéma émotionnel.


Dans un état de transe profonde, le cerveau inhibe la perception du corps qui ne répond plus aux suggestions conscientes. Le corps témoigne ainsi du fonctionnement de dissociation qui peut entraîner un choc vagal lors d’une dissociation émotionnelle forte.


Les clients expriment leur dissociation au moment de l’émergence par des engourdissements, des déséquilibres, il peut arriver un malaise vagal ou des signes importants de confusion.


Milton Erickson décrit dans le Tome 1 « De la nature de l’hypnose et de la suggestion » que lorsque le sujet est en transe, les signes de catalepsie et d’absences de réponse idéomotrice démontrent l’absence de connexion entre la conscience et les réponses comportementales du corps.


Un travail en hypnose profonde permet de créer de nouveaux stimuli émotionnels, de retirer l’intervention du reptilien qui crée souvent la limite de réaction constructive, en agissant par la fuite, le combat ou la paralysie. De plus, les nouveaux stimuli ne seront pas perçus par le cortex frontal de la rationalisation et ne remettront pas en cause le changement.


En dirigeant la perception du sujet sur d’autres possibilités comportementales aidantes, le cerveau encode de nouvelles possibilités d’actions, les vit comme une réalité et apporte des réponses au reptilien, qui soulagé, en sécurité, devient consciente.



La dissociation permet donc de créer de nouveaux ancrages dans le corps et d’apporter des solutions aux ancrages corporels limitants.



Hypnose


L’hypnose, comme outil d’accompagnement, va plus loin qu’une mise en transe légère ou profonde, d’une association ou d’une dissociation.


L’hypnose étudie les quatre langages de l’être humain :


1- Ce qu’il exprime verbalement

2- Ce qu’il interprète dans un discours interne

3- Son ressenti émotionnel

4- L’ancre déclencheur


Stanislas Dehaen (psychologue cognitiviste et neuroscientifique) dans son livre « Le code de l’inconscient », explique par ses recherches la perception de l’inconscient et de la conscience par l’intensité du stimulus.


Un stimulus ayant une intensité de 270 millisecondes commence à laisser une trace sur le cortex pariétal et préfrontal. La prise de conscience s’amplifie à partir de 300 millisecondes et devient consciente. Un stimulus inférieur à ces 270 millisecondes reste au niveau de l’inconscient, stimule des circuits spécialisés de l’insula antérieure et de l’aire motrice prés- SMA.

Certains stigmates de ces stimuli se perçoivent pour un œil averti. La technique de l’hypnose maîtrisée permet de détecter les stimuli inconscients et donne à l’intervenant, la possibilité de travailler sur l’ancre déclencheur. Milton Erickson était un artiste hors pair dans la détection des micros et macro-indices de l’être humain.


Nous le savons tous, nous ne sommes pas dans la nécessité de connaître la source du problème pour accompagner un sujet. La partie qui a créé le problème est capable de trouver la solution avec l’évolution des apprentissages, lorsque la conscience s’autorise à le laisser faire !


Alors, faites confiance à la partie qui sait.


Emmanuel


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Emmanuel Sabouret

Coach professionnel en PNL

Maître praticien en hypnose ericksonienne et conversationnelle

Enseignant en hypnose ericksonienne et conversationnelle



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