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Blog hypnose

L’heure viendra… Il est temps de le dire.



Vous arrive-t-il d’avoir l’impression d’être arrivé à un plafond de verre ?



Connaissez-vous ce moment où vous vous demandez :



« Après quoi je cours maintenant » ?




Il y a 20 ans, alors que j’ouvrais avec ma femme notre deuxième affaire, nous avions rencontré un ancien restaurateur étoilé Michelin qui était en passation de son restaurant à son fils. Il m’avait dit :

- Manu, il y a un moment où l’heure est arrivée de se retirer. Apprends à la reconnaître et ne réfléchis pas, laisse la place, il y a un autre rôle à prendre.


Vous, comme moi, avez déjà connu cette heure. Il est vrai que même si on la reconnaît, une partie de nous fait semblant de ne pas entendre son gong. C’est comme si l’impression d’avoir encore des choses à faire dans cette routine nous faisait courir après cet objectif qui avait été défini depuis bien trop longtemps, sans avoir été révisé.

Puis petit à petit, le gong de cette heure résonne à la hauteur de la vibration de Big Ben.


Le matin, je me lève en courant, puis je me demande :

Pour quoi faire ?

Faire du neuf avec du vieux ?

Faire et refaire ce que je fais depuis tant d’années et qui ne m’a jamais apporté ce que je voulais atteindre ?

Et puis atteindre quoi en fait…



Évolution


Cette heure qui sonne se répète régulièrement tout au long de la vie. C’est une belle remise en question auquel il faut avoir une oreille attentive.

Que ce soit dans la vie professionnelle, dans son choix de chemin de vie ou d’idée, lorsqu’une dualité se présente dans la course des croyances et obligations, il est temps d’écouter le glas et de changer de rôle.


Pour réussir dans le commerce, il y a trois règles de base :

- L’emplacement

- L’emplacement

- L’emplacement


Le monde va vite et évolue avec de nouvelles technologies à raison ou à tort. Pour réussir aujourd’hui, c’est la même règle. Être vu.


Un jeune chef français disait dernièrement que pour réussir, la cuisine ne suffisait plus et qu’il fallait être « instagrammeur »…


L’emplacement se situe aujourd’hui sur les réseaux sociaux, Facebook, Instagram, Tiktok et d’autres murs où les règles sont définies par une minorité de performeurs, à l’âge où je travaillais fort pour construire une expérience et un CV.


Combien sommes-nous à ne pas avoir accès à ces pontes du ridicule, qui imposent et crèvent l’écran avec du vide, qui donne l’impression de divertir ?


J’ai été approché par deux gros groupes de marqueteurs bien connus, et je vous passe les sollicitations journalières qui vous promettent une visibilité foudroyante avec quelques changements, qui m’ont proposé de m’aider à condition d’avoir une modique somme à investir entre 15 et 20 000$ afin de devenir « l’incontournable »…


Je crois que pour ma part j’ai touché le plafond de verre et je ne veux pas toucher le fond ni être désespérer au point de vouloir être à la mode de la crétinisation de ce siècle.


Pourtant beaucoup de réactions nous tirent vers le bas. La moindre demande aujourd’hui devient une agression. La pensée unique cherche à s’imposer par l’argumentation d’interprétations personnelles sans aucun fondement.




Je ne devrais pas, pour être politiquement correct, poster les lignes qui suivent, mais je refuse dorénavant d’être lisse et de subir d’intransigeants frustrés, leur façon d’imposer leurs croyances.



Agressivité


La semaine dernière, j’ai reçu un courriel d’injures d’une Ostéopathe française. Elle me reproche que lors de la prise de rendez-vous pour le bureau, qu'il soit demandé si le ou la cliente était vacciné(e). Loin de moi l’idée de prendre parti, mais pour travailler sérieusement, j’ai besoin de voir le visage de mon client pour lire la congruence de ses messages oraux.

Les mesures sanitaires nous demandent de garder le masque à l’intérieur avec deux mètres de distance alors qu’avec le vaccin, je m’autorise à demander à mon client de retirer son masque en présentiel. Si ce n’est pas le cas, j’offre des consultations par visioconférence.


Quelques extraits du message reçu :

« ce n’est pas un droit légal de le demander – vous faites preuve de discrimination – vous n’êtes pas au courant des dernières données scientifiques sur l’immunité collective - Les directives actuelles sur vaccinés et non vaccinées avec le "pass sanitaire" sont donc uniquement politiques et économiques et non d'ordre de santé publique - Vous n’êtes pas à votre place – votre attitude est honteuse et pas à la hauteur d’un thérapeute… »

Je vous passe les noms d'oiseaux et le discours anti-vaccin – pass - gouvernement...

STOP !!!!!

Si la moindre question permet à certains de déverser leur haine, c’est qu’ils n’ont pas de problème dans la vie.




Délation



Étrangement, j’ai reçu un courriel de l’ordre des psychologues hier me demandant de retirer de ma page « déontologie » le lien qui menait aux conditions de travail acceptées pour les hypnothérapeutes. Le laisser sur mon site était une usurpation du titre de psychologue et m’emmènerait à un passage par les tribunaux… Je l’ai retiré et échangé avec l’Ordre de façon très courtoise. J’ai appris que c’était un délateur qui les avait envoyés sur mon site… Étrange coïncidence…


- Madame la thérapeute qui m'avez envoyé ce message de frustration et de haine, vous auriez été tondu à la libération !


À tous les frustrés Covid, gouvernement et j’en passe, puisque vous n’avez rien d’important à faire de vos journées, sachez que je m’investis sans compter chaque heure, jour qui passent pour faire mon possible pour mes clients et élèves sans jugement ni croyance.


Je construis, propose, crée des vidéos et audio, ateliers gratuits, formations gratuites et payantes sans cesse. Mon salaire à l’heure de travail est bien inférieur du minimum au Québec et pourtant je suis toujours là à répondre aux mails, aux demandes et questionnements plusieurs heures par jour sans facturation, aucune.

Le Covid n’a pas ralenti que votre demeure et vos petites personnes. Si je descends dans la rue pour lever les bras au ciel avec mes confrères, personne ne prêtera la moindre attention.




Compassion



Je fais partie de ces personnes qui demandent toujours « comment allez-vous » sans attendre une réciproque.

Il est aussi temps de dire haut et fort que nous sommes humains et pas que des accompagnants en blouse. Nous avons aussi des émotions et avons, nous aussi, besoin d’être reconnus et aimés dans nos engagements. Nous ne sommes pas des personnes lisses et prêtes à supporter toutes les humeurs qui nous sont projetées. Je ne demande pas des démonstrations d’amour mais un simple respect.


La pénurie de psychologues ne fait que s’amplifier et pourtant le manque de professionnels n’est pas nouveau.

Demandez-vous pourquoi nombreux sont ces professionnels qui arrêtent ou qui prennent des années sabbatiques à répétition…


Je ne suis pas psychologue et ne travaille pas sur ce territoire, car je pense qu’il y a longtemps que je serais mort d’une fracture du crâne, pendu à un élastique.


Il arrive cette heure où le sablier est plein, un plafond de verre qui pousse à débarquer.

Il y a de nombreuses personnes dans l’accompagnement aujourd’hui, des diplômés qui ont étudié 500, 1000, 2000 heures, d’autres qui ont assisté à une soirée ou deux jours de formations qui sont « Like » et mises au nu sur les réseaux. Choisissez ces derniers, ils seront à la hauteur de vous apporter de quoi glorifier votre ego primaire.




Ainsi soit-il



Je suis à la recherche d’une mécanique qui pourrait soulever le dôme qui est au-dessus de ma tête pour durer encore, et accompagner ceux qui comptent sur mes services.


J’aime mon métier et je sais que je vais continuer… différemment, en écoutant et en prenant plus soin de ma partie qui sait…




Emmanuel


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2 Comments


Anna Beleve
Jun 01, 2022

Je suis sans voix en lisant ce que certaines personnes peuvent t'écrire. Et je confirme à quel point tu donnes de ton temps et à quel point tu tiens à toujours être éthique et professionnel. Il y a des gens (trop) qui aiment détruire en croyant se construire.... et il y a ceux, qui aiment construire tout simplement, sans égo.... , et qui permettent aux autres d'avoir la possibilité de se re-construire. Heureusement, tu fais partie de la deuxième catégorie. Bonne continuité cher collègue et mentor.

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