LA MÉMOIRE COURTE

L’être humain a la mémoire courte. Il peut recevoir de l’aide, un soutien, une écoute, de la chaleur, parfois même un morceau de votre énergie vitale. Et tout cela, pendant des semaines, des mois, parfois des années.

Pourtant, il suffit d’une maladresse dans une phrase, d’un silence mal compris, d’un geste mal interprété, ou pire, d’un « j’ai entendu dire que… » pour que tout ce que vous avez offert disparaisse d’un coup.

En un instant, le récit s’effondre. Ce qui était gratitude devient doute, soupçon, rejet. Vous n’êtes plus celui ou celle qui a accompagné, soutenu, éclairé. Vous devenez celui dont on se méfie.

Et souvent, vous n’aurez même pas l’occasion de comprendre ce qui a fait tourner le vent. Aucune conversation, aucun espace pour clarifier, aucun droit de parole. Comme si l’autre avait besoin de réécrire l’histoire pour se protéger d’une émotion qu’il ne veut pas regarder en face.

C'EST LUI !

Il est tellement facile d’accuser…

• Tu as réagi comme ça.

• Tu m’as fait vivre ça.

• 
  

Mais rarement :

Qu’est-ce que je fais, moi, dans la dynamique qui se joue ? Quelle est ma part de responsabilité ou de comportement ? Qu’est-ce que la réaction de l’autre vient toucher en moi ? Et moi dans cette histoire ?

Nous préférons généralement oublier l’histoire plutôt que de la comprendre. C’est plus confortable, plus rapide, plus simple.

Mais il arrive un moment où tout cela cesse d’avoir de l’importance. Un moment où vous réalisez que vous ne pouvez pas retenir la perception des autres. Vous ne pouvez pas forcer quelqu’un à se souvenir du bien que vous avez fait, de ce que vous avez donné sans attente, au-delà des obligations que votre rôle impose. Vous ne pouvez pas empêcher les interprétations, les projections, les peurs.

À cet instant, la seule chose qu’il vous reste à faire est de vous libérer du regard de l’autre.

CHACUN SA VÉRITÉ

Rappelez-vous que les autres vivent les mêmes doutes, les mêmes balivernes dans leur existence. Souvenez-vous que la critique est souvent un besoin personnel de se donner de la valeur, et qu’il est plus facile de trouver des arguments pour occulter ses responsabilités. Lorsque quelque chose vous froisse, il est plus simple de rendre responsable un autre.

Vous n’êtes pas…

• Vous n’êtes pas ce que l’autre raconte.

• Vous n’êtes pas ce que l’autre croit comprendre.

• Vous n’êtes pas le récit que la mémoire courte a rétréci.

• Vous êtes ce que vous continuez d’être, même dans le silence.

  
  

Toute évolution passe par des essais et des erreurs, et la perfection appartient au seul regard de l’instant. Votre valeur ne se mesure pas à la fidélité de la mémoire des autres, mais à la fidélité à vos valeurs et à la bonne intention dans vos actions.

Et ça, personne ne peut vous l’enlever.

ET MAINTENANT ?

Dans très peu de temps, ce qui vous préoccupe aujourd’hui n’existera plus demain, et n’aura plus la même importance. Alors lâchez prise, détachez-vous, et passez à autre chose.

Vous pensez que c’est facile à dire et plus complexe à mettre en place ?

Je propose une rencontre gratuite, pour déposer, clarifier et respirer un peu. Nous verrons par la suite si je peux vous accompagner à faire un bout de chemin.

Répondez simplement à ce message en choisissant un moment qui vous convient ici ✅ Nous trouverons ensemble un moment, avec bienveillance.

Faites confiance à la partie qui sait…

Emmanuel

PS : Partagez cette chronique, elle pourrait aider quelqu’un de votre entourage. Merci 💫

Emmanuel Sabouret

__________________________________________________________________

Auteur et essayiste, Hypno-coach exécutif – Intuitif – conférencier. Emmanuel accompagne des particuliers, dirigeants et équipes en entreprise dans leur évolution. Tantôt thérapeute, coach PNListe, enseignant ou mentor, il aide à comprendre et intégrer les fonctionnements des biais cognitifs.

Fondateur de Cognition Académie et du groupe « Réseau Échanges et Alliances ». www.emmanuelsabouret.com