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Blog hypnose

(Re)Connexion Humaine

Comme beaucoup d’entre vous, la passion m’a guidé dans mon métier. Pourtant, il m’arrive souvent de vouloir abandonner, passer à autre chose, tout plaquer et recommencer à zéro. Fatigué, las d’accumuler de la connaissance, de l’expertise et de la pratique et d’être confronté au plafond de verre qui m’empêche de respirer, la bouche collée à la paroi, j’étouffe… Sans savoir pourquoi, une partie de moi me relance régulièrement, s’accroche et poursuit la recherche, le défi qui m’allume à me pousser à continuer.

Mais jusqu’à quand ?






Appel



Nous avons tous un don inné qui s’exprime lorsque nous sommes tous petits. Il peut être difficile de pouvoir saisir l’orientation rationnelle de la façon dont s’exprimera cette capacité, mais une chose est certaine, elle est ancrée en nous, c’est notre identité ! Ce qui peut paraître un intérêt au départ, un hobby, un violon d’Ingres, prend une forme métaphorique sous la dénomination d’un titre professionnel. Certains l’écoutent en premier appel, ils sont connectés à leur identité, et d’autres, par concours de circonstance ou d’encadrement, y reviendront plus tard. J’ai eu plusieurs appels dans ma vie, je les « checks » une fois au plafond de verre puis je passe au suivant. Je me retrouve toujours devant le même questionnement arrivé au dôme ; Comment se fait-il que je ne puisse pas aller plus haut ?


Expertise

Devenir un expert, quelle que soit la discipline que vous entreprenez, demande beaucoup d’apprentissage et de pratique. D’après les études publiées, il se dit qu’il est nécessaire de 10 000 heures d’apprentissage et de pratique pour parler d’expertise. Soit 10 ans de vie pour la majorité ou cinq ans pour un fainéant qui s’ignore; le workaholic. La passion s’exprime comme un moteur d’énergie qui s’emballe. Nous parlons de nos projets à tous ceux que l’on croise, nous parlons tellement vite que nous finissons par nous couper nous-mêmes la parole. Puis, on s’essouffle, on se vide, on se déshydrate - et on finit par postillonner en poudre… Je fais partie de cette catégorie, et c’est bien loin d’être un avantage. Le workaholic est souvent un électron libre, un précurseur qui peut s’isoler des réseaux nécessaires pour se réaliser. Les idées fusent, mais pas toujours dans le bon tempo. Être en avance, c’est bien, mais trop en avance, c’est proposer des services dont la demande n’apparaîtra pas avant 5 ou 10 ans… N’ayant pas le réseau pour exploiter le service, les idées sont mises au placard jusqu’à ce que quelqu’un d’autre avec les moyens de l’exploiter le fasse au bon moment.



(RE)Connexion

Il est temps de reprendre contact avec notre identité. Quelle que soit la désillusion ou l’étape de vie du moment, il est toujours le temps de se reconnecter à sa base, son socle, ce qui fait ce que nous sommes, la raison de notre existence. J’en profite donc pour prendre du recul, revoir ce que j’ai déjà été capable d’effectuer et de l’étape suivante à envisager. Le plus curieux, c’est le moment où l’on prend conscience que l’on a déjà une grande expertise professionnelle, mais surtout de vie, et là, la flamme réapparaît.


Réflexion sur le plafond de verre

Cela fait bien plus de 10 ans que j’ai changé de vie professionnelle. Et lorsque je dis que j’ai changé de vie professionnelle, ce n’est pas la réalité, car je pratique l’accompagnement humain depuis la toute première équipe que j’ai dirigée, il y a 34 ans. J’ai obtenu ma légitimité en hypnologie quand j’ai passé mes certifications. J’ai travaillé plusieurs années en one-to-one, puis donné des ateliers, des formations à suivre, puis j’ai créé Cognition Académie avec ses cours en communication conversationnelle et en hypnologie, fait des conférences et des cours à des ordres professionnels, et même un TedX en 2019. Par la suite, le plafond s’est collé à mon cuir chevelu. Je détourne légèrement la tête et je peux lire les lettres capitales sur le verre :

Et après ?

Dans la logique de l’évolution, la suite devrait m’entraîner à travailler avec les entreprises, accompagner les humains à se reconnecter à leur identité afin de prendre leur place dans le groupe que forme l’entreprise.

Alors, comment traverser ce plafond ? Comment trouver les bonnes personnes qui ont les clefs pour ouvrir les vasistas ? Quelles sont les règles des entreprises ou leur politique archaïque qui peuvent nous empêcher d’aller plus haut ?

Certainement pas notre expertise, mais peut-être la façon de proposer nos services.


Approche

Il est vrai que notre réseau nous ouvrira les portes. Maintenant, si nous n’avons pas de relation interentreprises, gardez en tête que ce n’est pas votre expertise qui n’intéresse pas l’entreprise, mais peut être que le langage que vous utilisez pour les approcher n’est pas le bon. Il s’agit d’avoir la solution à leur besoin du moment et non d’apporter une solution à un besoin qui n’existe pas pour eux, dans l’instant. J’ai longtemps fait l’erreur de reprocher aux autres l’inintérêt de mes services. Il a été nécessaire de prendre du recul, de me REConnecter, pour comprendre qu’un refus qui se répète, démontre que la démarche de communiquer, a besoin d’être simplifiée et de s’adapter à la demande. La passion se transmet par l’émotion. Restez connectés à vos valeurs, votre expertise, reprenez vos protocoles identitaires, gardez la tête haute, apprenez à vous connaître. Concentrez-vous et observez la serrure de votre dôme. Elle a un langage qu’il est possible de parler comme n’importe quelle langue étrangère. Il est nécessaire de changer la perception que vous avez de vous-même, de modéliser le comportement de l’entreprise et d’oser faire appel à votre réseau connecté à l’entreprise Emmanuel


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