Les générations se suivent et… se ressemblent
Généralisation des générations
Lorsque les images de pseudo-réussite, pseudo-bonheur sont partagés sur les murs des réseaux web, ils sont transformés, amplifié, sans contexte, pour devenir le buzz d’une fiction manipulatrice.
Malheureusement, le monde connecté a de plus en plus de mal à faire la différence entre ce qui est dit et la réalité.
Les repères du cerveau
Le cerveau avance et choisi sa route en comparant sans cesse ce qu’il perçoit :
- Est-ce qu’il fait plus chaud qu’hier ?
- Est-ce que je suis plus vieux que lui ?
- Est-ce qu’il est meilleur que moi ?
- A-t-Il mieux réussi sa vie ?
- Etc.
En le laissant faire et en acceptant comme injustice, sa propre incapacité à atteindre les firmaments affichés sur le web ou à la télévision, le biais cognitif d’attribution s’enclenche.
Elle met à l’abri la personne de toutes responsabilités, de son incompétence et la projette sur les autres.
Pour protéger son égo, un sentiment d’injustice et de colère se met en place.
À cet instant, tout ce qui ne fera pas partie du groupe de pensée, de croyance et d’appartenance, deviendra le ou les responsables de sa propre situation.
Pour tout arranger, le biais de confirmation engendra toutes les raisons, réelles ou construites, pour confirmer que le problème et les responsabilités appartiennent et viennent des autres.
Nous retrouvons ce schéma de pensées dans toutes les problématiques de groupe sur cette terre. Le rejet a pour base la peur et la méconnaissance, soit l’ignorance… transmise par Facebook, Instagram et encore mieux, le champion des champions de la libre antenne des frustrés du bulbe : X.
Revendiquer sa différence
Si les pseudos réussites sur les réseaux sociaux engendrent des commentaires de haine et de menaces, le racisme ne se cantonne plus aux étrangers ou à une couleur de peau.
La haine des hommes, déclenchée par des prédateurs sans foi ni valeur, l’homophobie, les transes genre, la grossophobie, les non genrés et d’autres spécificités non visibles, deviennent des combats. Une grande partie des citoyens vous obligent à avoir un avis tranché pour ne pas être accusé vous-même d’un titre ou d’un autre.
En entreprise, si le racisme de peau ou de genre est encore loin de disparaitre, la technologie, les crises sanitaires et économiques enveniment l’incompréhension historique que sont les conflits générationnels.
Le jeunisme, l'âgisme ou la gérontocratie s’affiche partout. Tout le monde est touché, car nous sommes tous le jeune ou le vieux de quelqu’un !
Avant de réconcilier les hommes et les religions, serait-il déjà possible
de réconcilier les générations ?
Une génération quésaco
Le philosophe allemand Wilhelm Dilthey, écrivait au 19ᵉ siècle à propos des générations :
« C’est un cercle assez étroit d’individus qui sont reliés en un tout homogène, par le fait qu’ils dépendent des mêmes grands évènements et changements, survenus durant leur période de réceptivité ».
Ces évènements sont les crises majeures et les conflits, les phénomènes culturels qui ont accompagné les premières années d’un ensemble d’individus qui instaure un périmètre de personne formaté à penser de la même manière ; une génération.
Pendant un temps, il était considéré qu’un changement générationnel était d’une vingtaine d’années, ce qui correspondait à la différence d’âge entre un père et son fils. L’évolution et les crises de l’époque déterminent aujourd’hui les périodes générationnelles selon les évènements qui marquent une époque.
Il est donc défini un stéréotype généralisé de comportements et d’intérêts, en fonction des découvertes et des crises du moment.
Suivant les problématiques rencontrées, il est reproché à l’ensemble du groupe générationnel, la responsabilité des crises du moment.
- Les boomers ont tout eu tout cuit dans le bec.- Les X sont individualistes.- Les Y ou millénaux sont dans l’immédiateté.- Les Z des enfants gâtés qui veulent tout avoir tout de suite.
Généraliser l’être humain est une fausse bonne idée.
Sa force et sa différence créent son évolution.
Comprendre l’époque d’une génération, permet de percevoir le contexte et l’orientation perçue par le cerveau. Le besoin recherché et le sens donne vie aux comportements et aux croyances des individus d’une même génération.
Je vous propose de découvrir dans les prochains articles, le contexte des générations qui parcourt encore notre ère chez les occidentaux et les Nord Américain.
Pour terminer, j’aborderai la possibilité d’avancer ensemble, en acceptant le sens et les apprentissages que nous offre l’existence.
À très vite !
Faites confiance à la partie qui sait…
Emmanuel
Auteur, Hypno-coach exécutif certifié et conférencier,
Emmanuel accompagne des particuliers et des dirigeants d’entreprise dans leur évolution.
Tantôt thérapeute, coach PNListe, enseignant ou mentor, il permet à ses clients de comprendre et d'intégrer les connaissances des fonctionnements des biais cognitifs.
Spécialiste du stress et du sommeil accompagné des ressources de l'hypnologie, il aborde tous les problèmes qui pourraient créer un trouble, comme la communication, les désirs de changements et d’engagements, les émotions, les fractures de vie personnelles et professionnelles.
Bien accompagné et parfaitement défini, Emmanuel considère que l'organisation, la discipline et la persévérance sont à la portée de tous.
Faites confiance à la partie qui sait…
Emmanuel
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