Je devrais être heureux !
La vie ne m’a pas toujours fait de cadeau, mais elle n’a placé sur mon chemin que des écueils que j’ai pu surmonter.
J’ai tenté de choisir mes combats; j’ai fait des erreurs monumentales, eu des réussites, des peines et des plaisirs. Comme les uns ne vont pas sans les autres, j’ai été aimé et détesté, précurseur puis dépassé, à tort et à raison, je devrais pourtant être heureux.
L'entourage du travailleur autonome
Autour de moi, très peu d’amis m’accompagnent, mais des vrais.
J’ai encore ma mère pour me partager la sagesse de l’expérience, mes enfants adultes en pleine santé et ma moitié. Elle est mon tout, ma priorité qui m’accompagne depuis mon passage à l’âge adulte, à côté de qui je m’allonge chaque soir depuis trente et quelques années.
Je devrais être heureux, mais un virus m’habite que je n’arrive pas à éradiquer. Manolo Sabouro
Comme un ver solitaire; plus je lui en donne, plus il prend de la place et plus, il en veut.
S’il a été mon ami, mon compagnon, un moteur d’énergie, il est devenu un puits sans fin de non-contentement, de recherches, de reconnaissance et de considération.
Encore et jamais assez
Si la tête me tourne, c’est uniquement pour en mettre plus dedans, la remplir et accomplir, prévoir et programmer, semer et récolter.
Je poursuis une route qu’une partie de moi a rêvée, je devrais donc être heureux !
Je fais ce qui est en moi, au plus profond de mon identité, mais j’ai perdu le contrôle.
L’entrepreneuriat occupe tout mon temps à l’excès, courant encore et encore, de plus en plus vite, comme une excuse pour se cacher une vérité…
Le monde change et les besoins des clients évoluent avec les réseaux.
Il en faut toujours plus, surtout du gratuit, caché derrière l’écran pour prendre sans rien donner.
Des abonnés qui ne le sont pas vraiment, cachés ou en mode ghosté, beaucoup s'abreuvent sans laisser de trace ou en s’autorisant en anonyme, un partage de réflexions médiocres et nauséabondes, lourdes de conséquences.
La chute
Un abîme sans fin à combler me tend les bras. Il réclame sans cesse plus de travail, plus de résultats, d’efforts sans aboutissement.
Je pousse et je force, patine seule et m’enfonce dans un monde de noirceur, de toujours plus, sans issue, dans lequel je refuse de me laisser glisser.
Dans les profondeurs, les oreilles me sifflent. Aller plus loin serait l’implosion de sentiments.
J’aimerais pourtant l’écouter chanter, car je devrais être heureux, mais la saturation dégouline d’épuisement.
Une mise à jour, une réflexion sur la pérennité du sens de l’engagement et des attentes, frappe à la porte. Penser à une nouvelle organisation, des places à laisser pour en prendre d'autres, devient important, pour ne plus travailler fort, mais simplement, et dans le plaisir de la sérénité.
Il y a quelques années, je publiais déjà cette vidéo, "Comment te dire adieu" sur Youtube.
Il m'a fallu quatre ans pour enfin passer à l'action.
Il est temps de s’offrir le temps de faire une pause.
Elle est nécessaire et indispensable pour les entrepreneurs et pour tous les autres, lorsque l’équilibre est perdu.
Je décide de m’autoriser à être heureux !
À bientôt… Peut-être… à très vite… ou à jamais sur les réseaux sociaux.
Faites confiance à la partie qui sait…
Emmanuel
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Auteur, Hypno-coach exécutif certifié et conférencier,
Emmanuel accompagne des particuliers et des dirigeants d’entreprise dans leur évolution.
Tantôt thérapeute, coach PNListe, enseignant ou mentor, il permet à ses clients de comprendre et d'intégrer les connaissances des fonctionnements des biais cognitifs.
Spécialiste du stress et du sommeil, il aborde tous les problèmes qui pourraient créer un trouble, comme la communication, les désirs de changements et d’engagements, les émotions, les fractures de vie personnelles et professionnelles.
Bien accompagné et parfaitement défini, Emmanuel considère que l'organisation, la discipline et la persévérance sont à la portée de tous.
Une grande décision ! J'ai grandement apprécié les services reçus par vous, cela m'a beaucoup aidé à cheminer et à avancer.
Etant, moi aussi, à mon compte, je vis également des besoins changeants et des appels à faire autres choses ou faire différemment.
Je vous souhaite tout le bonheur que cette nouvelle étape de vie, vous offre !
Je ne vous connais que depuis quelques mois. Et pourtant en lisant votre ressentie, je croyais que c’était fini. Que vous quittiez le monde de l’enseignement, de la pratique ou de la démonstration. J’applaudis votre décision, mais je suis forcé d’admettre que je ne suis pas rendue là. À l’inverse de vous, je viens à peine de me construire une identité FB. Et j’essaie de ne pas me laisser contrôler. Dans tout, il y a du bon et du mauvais. C’est à nous de trancher, ce qui nous convient et ce qui nous échappe.
Je ne suis pas trop réseaux sociaux. Tellement que je ne sais même pas, où je dois aller pour m’inscrire à votre lettre . . .…