Je me sens très optimiste quant à l'avenir du pessimisme Jean Rostand Écrivain, moraliste, biologiste, historien des sciences et académicien français, Paris 1894-1977
Optimisme, nom masculin - ce n’est pas moi qui le dis, c’est écrit dans le dictionnaire.
En même temps, l’optimisme n’est rien d’autre que le genre que l’on veut bien lui donner. Par exemple :
Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volonté Émile Chartier Philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie français 1868- 1951
Dans ce cas, volonté est féminin et l’optimisme est aussi genré.
En très peu d’années, l’optimisme affiché a pris le large dans les conversations, sur les murs des réseaux antisociaux, dans les discours des oppositions, pour une interprétation tiré vers le bas, de déconstruction, d’un futur futur, qui n’existera jamais.
Les souvenirs négatifs (limitants) sont créés par des émotions sans solution satisfaisante.
Elles laissent des traces profondes encodées dans le cerveau. Si vous ne les réglez par rapidement, elles s’installent et créent un schéma comportemental orienté pessimiste, colère et fuite…
C’est pour cette raison que notre mécanisme de pensée, en généralisant mon discours, a tendance à mettre en avant 30 % de plus une perception négative que positive.
À Moitié plein
Cette capacité de voir le verre à moitié plein ou vide est une stratégie automatique qui peut évoluer dans un sens ou un autre.
Il est possible de changer ce comportement en construisant, par la pratique, une nouvelle façon de penser, en utilisant la patience et la répétition.
Il est nécessaire d’avoir conscience de son comportement et d’avoir la volonté de vouloir percevoir la vie autrement.
Il faut savoir allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté Romain Rolland Écrivain français, 1866 - 1944
Optimisme ou pessimisme est perçu différemment par les personnes.
Certains orientent leur comportement pour éviter d’avoir des difficultés. Ils sont employés généralement pour prévoir ce qui pourrait créer des problèmes dans le quotidien. Ce n’est pas l’objectif à atteindre qui les motive, mais plutôt les désagréments qui pourraient surgir. Ils pourraient être perçus comme des personnes négatives, car ils ont toujours quelque chose pour contrecarrer ce qui pourrait être la solution.
On retrouve ces personnes, par exemple, dans les équipes stratégiques de prévoyances des normes de sécurité. Ils recherchent la satisfaction et le plaisir que tout se passe bien et sans encombre.
D’autres ont comme motivation le résultat à atteindre, quelles que soient les embuches qu’ils pourraient rencontrer. Ils avancent pour le plaisir qu’ils atteindront lorsqu’ils auront terminé. On les trouve fréquemment dans des situations de motivateur, de leader dans l’action.
Leurs discours sont différents et pourtant cela ne veut pas dire que celui qui désire éviter des problèmes soit pessimiste. C’est un schéma de motivation. Ne prenez pas une personne qui vous dit « oui, mais » comme un pessimiste. Ils recherchent à démontrer ce qui ne pourrait pas fonctionner.
Le pessimiste a une perception du monde qui est une peur, une déception, une incapacité d’exister revendiqué par un discourt de reproches.
Pessimisme, signer d’impuissance : on est pessimiste parce qu’on se sent incapable de dominer la vie Marbeau Politique, jurisconsulte et philanthrope français, 1798 – 1875, fondateur des crèches en France
Chacun peut percevoir la vie comme il le désire. La problématique est la pollution du pessimiste qui devient un état identitaire au 21e siècle.
Affichage de perceptions
Rares sont les bonnes nouvelles à la une des journaux ou des échanges sur internet. Lorsqu’il est possible de se réjouir, le besoin d’exister entraine des messages sans fondement, nommant l’exception de frustration personnel pour se donner raison, dans la haine et la dénonciation par des élucubrations.
Pourtant, la vie est bien plus simple…
Même si nous ne naissons pas égaux face à la facilité ou l’adversité, seule la perception que nous avons de notre existence orientera l’atteinte du plaisir, du bonheur d’être au bon endroit, d’exister, de se reconnaitre dans la sérénité.
Il est nécessaire d’observer les évènements de la vie sous plusieurs angles et de prendre en considération celui qui permet de comprendre et de faire l'apprentissage de ce qui sait passer.
Une erreur est une chance, un pas en avant vers la solution.
Un refus est l’opportunité d’une autre possibilité pour développer différemment vos compétences.
N’attendez pas de vivre un accident ou une maladie grave pour dire que cela a changé votre vie et devenir coach de vie ou influenceur... pourtant tellement courant aujourd'hui...
Problème ou difficulté ?
L’adage qui dit :
"Tout problème a une solution, s’il n’y en a pas, il n’y a pas de problème"
Il appartient à Bob Marley ou Jacques Rouxel ou est Tibétain… personne ne le sait vraiment, mais cela n’a pas vraiment d’importance.
La résultante de ce proverbe est très significative. Il suffit de faire autrement en laissant les connaissances et l’imagination trouver la solution.
Maintenant, il est important de faire la différence entre un problème et une difficulté. Le problème est externe à l’identité. Le problème se situe à l’extérieur de la personne et doit y rester. Un problème est une question de temps, d’organisation, de communication, de concessions, de recadrage, d’apprentissages et de choix.
Si ce n’est pas le cas, cela devient une difficulté qui devient interne. Un malentendu n’est pas une difficulté, mais un problème qu’il faut résoudre rapidement afin qu'il ne devienne pas personnel.
Attendre pour régler un problème, c’est intégrer un mauvais sentiment, garni d'émotions qui deviendront de l’anxiété renforcée par les regrets, la culpabilité entrainant la colère, la tristesse, la perte d’estime de soi, le pessimisme… et devenir une difficulté.
La difficulté est un travail personnel, interne. Il est nécessaire de la régler de l'intérieur en se faisant accompagner si nécessaire par un professionnel.
L’assistanat résout des problèmes, des besoins matériels, administratifs. Les difficultés sont des besoins internes d’apprentissages.
La colère est une difficulté pour soi pour garder le contrôle alors qu'elle est un problème pour les autres.
La politique, l’écologie, la science sont des problèmes à résoudre.
La confiance en soi et l’estime, les capacités et les comportements sont des difficultés qui ont besoin de plusieurs vies pour espérer être résolues.
À partir de maintenant, imaginez que tout ce que vous allez observer sera différent en séparant le problème et la difficulté.
La responsabilité de l’un est partagée alors que l’autre est un défi qui vous appartient et vous apportera la satisfaction de l’avoir dépassé.
Désormais, supposez que les journaux relèvent les avancées positives des problèmes, sans s’attarder sur la médiocrité d’une minorité de frustrés, qui ne cherchent pas la solution, mais à créer des difficultés, comment le monde serait tiré vers le haut ?
Il ne s’agit pas d’être naïf et de croire aux Bisounours, que « tout le monde, il est bon, tout le monde, il est gentil » (Jean Yanne), mais de choisir ce qui est important et ce qui nous appartient. Faire la différence entre notre responsabilité et celle d’un autre.
"J’ai eu mes moments de pessimisme, des ruptures professionnelles, amicales, familiales, des accidents importants, des opérations et des maladies sérieuses, mais rien que je ne porte ou ne regrette aujourd’hui.
Toutes ces expériences m’ont construite et m’ont permis de respecter et d’apprécier mes souffrances. Je les appelle « mes acquis ». Elles sont aujourd’hui des cicatrices qui me rappellent mon expérience, et me donnent la fierté de les avoir traversées. "
Manu
Dans l’obscurité, il y a toujours de l’ombre. Cette ombre possède deux parties :
- Une noirceur et une lueur.
Seule la lumière qui crée l’ombre m’intéresse.
L’obscurité est l’incompréhension du passé Manolo Sabouro Connu seulement dans son quartier - Français - 1966
Je suis un optimiste contagieux qui recherche le défi pour le plaisir.
Derrière chaque comportement que j’observe, je détecte le besoin recherché.
Je fais la différence, dans mon engagement, entre le problème et la difficulté.
Je recherche des solutions pour les problèmes et je développe la compassion lorsque je perçois la difficulté, chez moi et chez les autres !
Faites confiance à la partie qui sait…
Emmanuel
_________________________________________________________________________ Emmanuel est hypnologie et coach PNL depuis plus de 10 ans. Après avoir enseigné le comportement cognitif avec l’hypnose moderne du 21e siècle, il continue à donner des consultations aux individus et aux entreprises pour une évolution personnelle et l’évolution de l’humanisation en entreprise. Hypnologue et conférencier, il transmet l’importance d’accepter toutes les réalités qui entrainent la reconnaissance du rôle et la considération de l’identité. Emmanuel Sabouret n’est pas psychologue, ni médecin. Si vous vivez des troubles pathologiques ou physiques, veuillez consulter un spécialiste de la santé.
Pour en savoir plus, abonnez-vous à la chaine YouTube et sur ce blog.
Audio autohypnose : https://www.emmanuelsabouret.com/autohypnose-audio
Ateliers formations : https://www.emmanuelsabouret.com/formation-en-ligne-hypnose-pnl-communication-intuition
Facebook : https://www.facebook.com/emmanuelsabouret
Cher Manu,
Encore un texte qui me touche de près. Je garde en mémoire que dans l'obscurité il y a toujours de l'ombre et que celle-ci est constituée d'une noirceur, certes mais surtout d'une lueur. Tu as tellement raison. Malgré l'épreuve difficile que notre famille est actuellement confrontée, ressort une beauté longtemps recherchée.
Tous les jours je me fais un devoir d'écouter ma part qui sait.
Merci pour ta sagesse.